La maison bretonne

Pays de lumière et de couleurs battu par les vents et par le crachin, la Bretagne offre des paysages très variés entre la côte et l'arrière-pays. Elle possède une architecture très diversifiée, les maisons ayant des formes, des dimensions et des couleurs variables reflétant l'originalité de chaque terroir : maisons basses dans le Morbihan, maisons en pisé dans la région de Rennes, maisons à toit de chaume dans le Morbihan, maisons à avancée dans le Nord Finistère. Des villes comme Dinan ou Quimper possèdent de nombreuses maisons à colombage.

Chaumière, longère, malouinière, manoir, ferme, moulin ou petite maison de pêcheur sont donc autant d'habitats différents que l'on peut rencontrer en pays breton.

Les matériaux employés pour la construction des toits et des murs sont ceux qu'offre la géologie locale :

- Le granit est utlisé pour la construction des murs mais aussi comme matériau de couverture dans le nord Finistère.
- Le schiste, aussi commun que le granit, n'a pas l'aspect rude de ce dernier mais sa couleur est plus austère. Il est principalement utilisé pour les toits.
- L'ardoise, qui a peu à peu remplacé le chaume, jugé trop dangereux, est le matériau de couverture le plus répandu.
- Dans les zones dépourvues de pierres, les murs sont construits soit en pisé soit en torchis.

La maison rurale bretonne traditionnelle était très modeste puisqu'elle ne comportait souvent qu'une seule pièce. Le plan était très simple : rectangle allongé, orienté au sud, sur un ou deux niveaux reliés par un escalier en pierre ou une échelle.

La toiture est importante, la pente des toits étant forte (45 à 60°). Ceux-ci sont souvent couverts de fine ardoise et sont adaptés pour lutter contre le crachin.