Les toitures végétales

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Pourquoi les utilisait-t-on?

Dans les régions dépourvues de roches, on se servait des végétaux pour couvrir les toits. Les plantes les plus utilisées étaient le blé, le seigle et le roseau.
Le roseau est une plante des marais très résistante et imperméable.
Le seigle et les blé sont des graminées qui contiennent de la silice, ce qui leur évite de pourrir au contact de l'eau. Ce sont des plantes souples et imperméables.

Quels sont les matériaux utilisés?

Le seigle et le blé servent à fabriquer le chaume qui a donné naissance au mot chaumière. Le chaume est une paille de seigle et de blé d'une longueur d'1m20 environ dont on a enlevé les grains avec une sorte de peigne (appelé " grège ") pour éviter d'attirer les animaux qui pourraient les manger et pour redresser les tiges un peu tordues. On le fait ensuite sécher.
Le roseau est coupé lorsqu'il est encore jeune (après, il perd sa souplesse) au ras de l'eau puis effeuillé et ramassé en bottes. Comme la récolte se fait en hiver, on le stocke puis on le fait sécher l'été venu.

Comment s'en sert-on?

Pour installer les végétaux sur la toiture, on y pose des perches de noisetiers de manière transversale de manière à former un quadrillage qu'on appelle clayonnage. Le chaume est posé par poignée de 25 cm de diamètre et fixé avec des brins d'osier ou de seigle. Le chaume doit être bien serré et tassé pour éviter que l'eau ne passe. Une fois la couverture posée sur le toit, le couvreur lui fait une joli coupe en supprimant tout ce qui dépasse puis lui pose un chapeau de terre pour éviter que le vent ne l'emporte : il s'agit du faîtage.

Avantages et inconvénients

Très économiques à l'origine, les toitures végétales sont désormais plus chères que les toitures en ardoises ou en tuiles et elles demandent plus d'entretien.
Elles sont très isolantes et esthétiques.